La rhinoplastie est l’une des interventions de chirurgie esthétique les plus complexes et délicates à réaliser. Malgré l’expérience du chirurgien et le respect des protocoles, certaines complications peuvent parfois survenir, comme l’apparition d’une bosse disgracieuse sur le côté du nez. Cette complication particulière, bien que rare, peut être très préoccupante pour le patient.
Une bosse latérale, également appelée « déviation latérale du dos du nez », se caractérise par une protubérance osseuse ou cartilagineuse indésirable sur le côté du nez, là où celui-ci devrait normalement être lisse et droit. Cette irrégularité peut être plus ou moins proéminente selon les cas.
Elle survient généralement lorsqu’une partie de l’ossature nasale a été affaissée ou déplacée latéralement de manière involontaire lors de l’intervention de rhinoplastie initiale. Des facteurs comme une fragilité nasale préexistante ou un traumatisme opératoire peuvent favoriser ce type de complication.
Il existe plusieurs causes possibles pouvant expliquer la formation d’une bosse latérale :
Si une bosse latérale disgracieuse apparaît après la rhinoplastie, il est essentiel de rapidement consulter le chirurgien afin de déterminer la meilleure prise en charge. Plusieurs options peuvent être envisagées :
De manière générale, plus la prise en charge de la bosse intervient rapidement, plus celle-ci aura de chances d’être corrigée simplement. C’est pourquoi il est crucial de consulter dès les premières suspicions pour avoir le maximum d’options thérapeutiques.
La rhinoplastie secondaire reste malheureusement souvent le seul recours définitif pour les bosses latérales importantes et fixées. Avec un bon bilan pré-opératoire et une approche adaptée, les résultats peuvent généralement être très satisfaisants.
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Il s’agit d’une complication rare mais possible après certaines rhinoplasties complexes. Un déplacement latéral involontaire de l’ossature a pu survenir pendant ou après l’intervention, favorisé par divers facteurs.
L’importance esthétique de la déformation est très variable selon les cas. Certaines bosses passent quasiment inaperçues alors que d’autres sont vraiment inesthétiques et doivent être corrigées.
Au-delà de l’aspect esthétique, une bosse nasale importante peut parfois gêner la respiration en déviant les narines. Mieux vaut donc généralement la faire traiter.
Oui, à condition que l’intervention secondaire soit parfaitement réalisée. Les structures remaniées seront solidement stabilisées cette fois pour un résultat pérenne.
On conseille généralement d’attendre au moins 6 à 12 mois pour permettre une cicatrisation suffisante des tissus avant une nouvelle intervention.
Oui, légèrement en raison des tissus déjà opérés. Mais réalisée par un chirurgien expérimenté, les risques restent très faibles.
Non, la nouvelle intervention se fera par les mêmes incisions internes que lors de la première rhinoplastie, rendues quasiment invisibles.
Environ 1 à 2 semaines d’immobilisation puis reprise progressive des activités sur 4 à 6 semaines. L’œdème peut persister 6 mois ou plus.
Bien que plus délicate qu’une première rhinoplastie, l’intervention secondaire permet généralement de remodeler le nez comme souhaité, à condition d’avoir des attentes réalistes.
Bien qu’évidemment contrariant, l’apparition d’une bosse latérale après rhinoplastie peut se corriger dans la plupart des cas grâce à une reprise chirurgicale adaptée. La clé est d’avoir rapidement recours à un chirurgien plastique expérimenté pour une prise en charge optimale.