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Baby nose : caractéristiques, comment l’avoir ? – Guide complet

Le terme « baby nose » (littéralement « nez de bébé ») désigne en rhinoplastie une technique chirurgicale visant à créer un nez d’aspect très rétroussé, mutin et infantile. Il s’agit d’un style nasal particulièrement apprécié dans certaines cultures, notamment en Extrême-Orient.

Inspirée de la forme typique du nez des nouveau-nés et des jeunes enfants, cette rhinoplastie confère au nez un aspect à la fois rétroussé, arrondi et légèrement épaté. L’objectif est d’obtenir un rendu très féminin, doux et ingénu.

Si la demande reste relativement confidentielle en Occident, le « baby nose » connait un véritable engouement en Asie, particulièrement en Corée du Sud, où des milliers d’interventions sont réalisées chaque année sur ce modèle.

Caractéristiques du baby nose

Voici les principaux critères recherchés pour obtenir un véritable « nez de bébé » :

  • Cloison nasale courte et rétroussée : La pointe du nez est relevée vers le haut de façon marquée, avec un angle naso-labial très ouvert (95-100°).
  • Épine nasale effacée : L’épine nasale proéminente et saillante est supprimée pour un aspect mutin et rebondi.
  • Dos du nez court et arrondi : La ligne du dos nasal est courbe et arrondie plutôt que rectiligne et fine.
  • Base nasale épatée : Les narines sont légèrement élargies latéralement pour un aspect un peu « épaté ».
  • Angle naso-frontal ouvert : La racine du nez forme un angle très ouvert avec le front pour un aspect enfantin.
  • Aspect remonté du nez : L’ensemble du nez est légèrement remonté vers le haut par rapport au visage.

Bien sûr, ces critères doivent être modulés et adaptés selon la morphologie de chaque patiente afin de ne pas créer un rendu trop artificiel ou exagéré. Un beau « baby nose » se doit de paraitre naturel et en harmonie avec les traits du visage.

La technique opératoire du baby nose

Pour créer ce style nasal si particulier, le chirurgien plasticien doit procéder à de nombreux gestes techniques lors de la rhinoplastie :

  • Raccourcissement de la cloison nasale Il faut sectionner la cloison cartilagineuse et l’impacter pour permettre un résultat franchement rétroussé. Des techniques de « crossant incision » sont souvent utilisées.
  • Ablation de l’épine nasale L’épine proéminente au niveau de la pointe est résorbée au bistouri ou au rasoir.
  • Remoulage du cartilage quadrangulaire Le cartilage supérieur doit être recourbé et émoussé pour favoriser un aspect arrondi caractéristique.
  • Réduction des os nasaux Les os propres du nez sont rectifiés à la scie ou au rabot pour les affiner et leur donner une forme plus infantile.
  • Élargissement éventuel des narines
  • Selon les cas, les narines peuvent être élargies par des gestes spécifiques pour un rendu plus épaté.
  • Désinsertion des muscles releveurs Pour accentuer le rétroussement, les muscles releveurs du nez et de la lèvre supérieure sont détachés.
  • Greffes suspendeuses éventuelles Des greffons cartilagineux peuvent être utilisés pour mieux suspendre et positionner le nez de manière idéale.

La phase de remodelage de l’ossature nasal par le chirurgien est particulièrement critique et demande une grande maîtrise des gestes. Un faux mouvement pourrait créer une déformation inesthétique.

Associer des gestes complémentaires

Au-delà des techniques travaillant sur le nez lui-même, d’autres gestes adjacents sont souvent combinés pour parfaire le rendu du « baby nose » :

  • Plastie de l’arête nasolabiale : En modifiant le sillon au niveau de la jonction nez/lèvre supérieure, cela peut contribuer à l’aspect mutin souhaité.
  • Lifting des joues : Pour faciliter le remonté caractéristique du nez, un petit lifting des joues est parfois réalisé.
  • Lipofilling de la lèvre supérieure Quelques injections de graisse peuvent apporter un effet rebondi et naturel à la lèvre.
  • Injections d’acide hyaluronique Des injections d’acide hyaluronique ciblées sur certaines zones permettent des retouches supplémentaires.
  • Peelings rénovateurs cutanés Des peelings de surface peuvent être associés pour un aspect frais et revitalisé de la peau.

Le recours à ces techniques complémentaires de médecine esthétique dépend bien entendu des besoins spécifiques de chaque patiente.

Prérequis et limites

Bien que rencontrant un franc succès dans les pays d’Extrême-Orient, la rhinoplastie « baby nose » n’en reste pas moins une intervention délicate avec certains risques et limites à bien prendre en compte.

Elle nécessite absolument une analyse morphologique rigoureuse au préalable, ainsi qu’une sélection minutieuse des candidates répondant aux critères de faisabilité.

Il est en effet indispensable de disposer d’une ossature nasale suffisante et de tissus élastiques pour remodeler en profondeur les structures sans créer de déformation disgracieuse.

Certaines patientes présentant déjà un profil nasal très effilé ou anguleux, des cartilages trop rigides ou au contraire trop mous, une peau peu distensible, etc. ne sont pas de bonnes candidates à cette intervention.

De plus, malgré toute l’expertise du chirurgien, il existe toujours un risque non négligeable d’effet disgracieux ou de manque d’harmonie du « baby nose » sur certains types de visages, avec un rendu rapporté ou artificiel.

C’est pourquoi une étude morphologique complète couplée à des techniques d’imagerie simulant au mieux les résultats restent indispensables avant d’envisager ce type particulier de rhinoplastie.

Postopératoire et résultat final

Les suites d’une rhinoplastie « baby nose » sont identiques à celles d’une rhinoplastie classique avec un temps de convalescence similaire.

Du fait du remodelage très poussé des structures, un œdème postopératoire conséquent est inévitable dans les premiers mois. Il faut compter au moins 6 mois à 1 an pour que la forme définitive idéale se dessine réellement.

Si le résultat global est satisfaisant, le rendu naturel, mutin et harmonieux tant recherché pour ce type d’intervention si particulière peut alors être pleinement apprécié.

Crée véritablement dans les années 1960 à Singapour où elle connait un engouement croissant, la rhinoplastie « baby nose » devrait continuer à se développer dans les années à venir pour répondre à la demande des patientes surtout asiatiques.

Nécessitant une technique rigoureuse et parfaitement adaptée à chaque morphologie, elle reste toutefois réservée aux chirurgiens plastiques experts, suffisamment formés et avertis de ses nombreuses subtilités pour offrir un résultat réussi.

FAQ sur la technique chirurgicale pour avoir un Baby nose

Pour compléter ce guide sur la rhinoplastie « baby nose », voici les réponses à quelques questions fréquemment posées sur le sujet :

À qui s’adresse vraiment ce type de rhinoplastie ?

Le « baby nose » est principalement demandé par la clientèle asiatique, notamment coréenne, désireuse d’obtenir un nez d’allure enfantine rétroussé selon les critères de beauté locaux. Il reste très confidentiel en Occident.

Est-ce une intervention définitive ?

Oui, comme pour toute rhinoplastie, le remodelage complet de l’ossature nasale induit des changements pérennes. Seul un vieillissement extrême pourrait légèrement modifier le résultat à très long terme.

À quel âge peut-on la réaliser ?

Il est conseillé d’attendre 16-17 ans minimum, une fois la croissance du massif facial totalement stabilisée. Passé 18 ans, l’intervention est réalisable à tout âge chez l’adulte.

La récupération est-elle douloureuse ?

Les désagréments sont comparables à ceux d’une rhinoplastie classique : oedème, écchymoses, gêne respiratoire pendant 1 à 2 semaines. Mais pas de réelle douleur grâce à la prise d’antalgiques.

Quels sont les principaux risques ?

Comme pour toute rhino, les risques sont ceux de séquelles sur les vaisseaux ou nerfs nasaux, d’asymétries, d’infections ou de résultats inesthétiques. Mais ils restent minimes chez un chirurgien qualifié.

Un « baby nose » peut-il être refait par la suite ?

Oui, dans la mesure où suffisamment de tissus résiduels ont été préservés lors de l’intervention initiale pour permettre une reprise ultérieure si nécessaire.

L’aspect définitif est-il immédiat ?

Non, il faut compter 6 à 12 mois minimum pour que l’oedème postopératoire se résorbe totalement et permette d’apprécier le rendu final dans toute sa subtilité.

Le résultat sera-t-il naturel ?

C’est l’objectif recherché via une approche sur-mesure. Un « baby nose » idéal se doit d’être en parfaite harmonie avec les traits du visage. Mais un look un peu artificiel est parfois inévitable.

Combien de temps le résultat dure-t-il ?

Dans la grande majorité des cas, ce type de rhinoplastie offre des résultats durables et stables durant plusieurs décennies, sauf vieillissement cutané extrême.

Où trouver un chirurgien spécialisé ?

Cette intervention très spécifique reste le terrain de quelques chirurgiens plasticiens particulièrement formés et expérimentés, souvent basés en Extrême-Orient.

Le « baby nose » reste donc une rhinoplastie particulièrement technique et délicate, réservée aux chirurgiens experts maîtrisant parfaitement les spécificités anatomiques asiatiques. Seul un résultat naturel et harmonieux peut réellement conférer le joli petit nez retroussé si convoité par la clientèle orientale.

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